A bas les endorphines |
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"L'hypothèse des endorphines est excessivement simpliste. Elle est peu supportée par des preuves scientifiques. Elle est un mythe perpétré par la culture pop". Ainsi s'expriment deux chercheurs parmi les meilleurs spécialistes des endorphines. Chaque coureur connait l'état de bien-être, le sentiment d'euphorie et/ou d'apaisement qui accompagne et suit l'effort. Et chacun de nous à ce mot à la bouche pour expliquer cet état : les endorphines. L'emploi de ces substances engendre, chez l'utilisateur, des effets comparables à ceux observés chez le sportif d'endurance. Pourtant l'hypothèse des endorphines pose de sérieux problèmes. Par exemple, les recherches sur ces substances reposent sur des taux mesurés dans le sang. Or, il s'avère qu'elles sont trop grosses pour passer la "barrière" d'entrée dans le cerveau. Alors comment tirer des conclusions sur le cerveau à partir d'un élément mesuré uniquement au niveau du sang ? Plus embêtant encore, les endorphines provoquent des comportements physiques (respiration, pupilles, intestins…) qui ne sont pas observés chez les coureurs. Alors faut-il "lâcher" les endorphines. Et si oui, pour quoi d'autre ? Référence : Endocannabinoids and exercise. Dietrich A, McDaniel WF. Br J Sports Med, 2004;38;536-41. | |
Vive les cannabinoïdes | |
Entre liberté et dépendance, une nouvelle hypothèse est née. Une hypothèse endocannabinoïde qui peut-être remplacera, peut-être s'ajoutera à celle des endorphines. Une hypothèse pour tenter d'expliquer à quel point on peut être bien quand on court. Références : Sparling PB, Giuffrida A, Piomelli D et all. Exercise activates the endocannabinoid system. Neuroreport, 2003; 14, 2209-11. Cannabinoid Addiction : Behavioral models and neural correlates. Maldonado R, de Fonseca FR. J Neurosciences 2002, 22:3326-331. | |
Dessine-moi un entraînement ! | |
Référence : Quantifying training intensity distribution in elite endurance athletes : is there evidence for an "optimal" distribution ? Seiler K S, Kjerland GØ. Scan J Med Sci Sports 2006;16: 49-56.
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EPO 7% | |
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