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Un secret de vie

Nous avons l'habitude de nous représenter la force d'un système en comparaison à celle d'une chaîne. La résistance de la chaîne est égale à la résistance du maillon le plus faible. Si cette vision peut être applicable à un système inerte sur lequel s'applique une force à laquelle il s'agit de résister, elle n'est sans doute pas appropriée au fonctionnement de notre organisme.

Depuis des décennies, les scientifiques tentent de percer les secrets des mécanismes qui limitent la performance du sportif. L'enquête a avancé, le coupable a été identifié. Le transport d'oxygène limite l'effort en provoquant une accumulation d'acidité laquelle bloque la contraction musculaire. L'équation est simple :


Vous avez trouvé le maillon faible ? Que le maillon casse et l'acidité se déchaîne. Si de nombreuses observations viennent soutenir le constat de culpabilité ainsi édité, quelque chose ne colle pas vraiment dans ce simple constat. Par exemple…

Suite à un exercice intense, une partie de la force musculaire perdue pendant l'effort est récupérée alors que l'acidité est encore maximale.
Pendant ce même effort, l'acidité favorise l'arrivée de l'oxygène jusqu'aux muscles (effet Bohr), stimule la ventilation, favorise la stimulation cardiovasculaire…
Un muscle en incapacité de se contracter parce qu'il est placé dans un milieu saturé en potassium (K+), récupère sa force si l'on ajoute de l'acidité (H+) dans la solution.

Autrement dit, selon ce que l'on regarde (muscle, cœur…) et selon le contexte (présence-absence de potassium…), le mal (acidité) peut devenir le bien (capacité d'action). "L'exemple acide" porte à penser qu'au sein d'un organisme en bonne santé, il semble bien improbable qu'existe le bien d'un côté et le mal de l'autre, le fort couvert de lauriers et le faible d'épines. Dans cet organisme, les éléments sont reliés. Chacun produit des effets qui participent à "un tout dynamique". Quand aujourd'hui nous pointons du doigt un coupable sans tenir compte du "tout" dans lequel il s'inscrit, nous ressemblons un peu à ces médecins des temps jadis qui découpaient les corps persuadés d'y trouver l'élixir de puissance, le secret de la vie.

Référence indicative : Lactic Acid and exercise performance. Culprit or friend ? Cairns SP. Sports Med 2006; 36(4):279-291.

Secret mêlé
D'accord, pour les relations, la complexité de l'organisme… Il n'empêche que lorsqu'un spécialiste d'endurance veut tricher pour améliorer ses performances, il prend plutôt de l'EPO, soit une substance qui améliore la capacité du système circulatoire à transporter l'oxygène jusqu'aux muscles. Quant au spécialiste de 100 m ou d'haltérophilie, sa consommation va davantage vers les anabolisants destinés à augmenter la puissance musculaire.

Selon la situation (le sport), il existe donc bien des qualités importantes et d'autres moins. Cela s'entend ; la hiérarchie est bien présente au sein de l'organisme. Une hiérarchie de contexte quand il s'agit d'agir... Car remarquez que dire "dans cette situation, cet élément est plus important, celui-là moins", n'est pas dire "celui-là est faible et celui-ci fort". L'absolu a fait place au relatif. Alors regardons ce qui se passe chez "le fort relatif". Le spécialiste s'est préparé pendant plusieurs mois, l'heure du 100 m le plus important de l'année a sonné. Le départ est donné, les muscles puissants se contractent, les foulées se succèdent, la vitesse augmente puis se stabilise pour enfin diminuer légèrement dans les derniers mètres de la course. Le chronomètre affiche, les têtes se tournent, les yeux se lèvent. Sur l'écran noir, un temps fabuleux s'est affiché : moins de 10 secondes. Le public, les cris, la joie, les flashs, les mains levées. Moins de 10 secondes, 40 km/h . 40 km/h , une plaisanterie pour le guépard ou l'antilope. Même le lapin court à cette vitesse. Ne parlons pas du lièvre qui se pavane à ces allures. Quand bien même les vitesses du "futur sprinteur idéal" atteindraient 100 ou 200 km/h , elles seraient limitées.
Pourquoi ? Car nous sommes à la fois "capacité et limite". Quand une fonction de notre organisme s'active, elle produit un effet tout en enclenchant dans le même temps une suite de réactions dont certaines vont limiter la dite fonction. Un muscle qui se contracte produit "une force et sa faiblesse". Les mécanismes qui mènent de l'un (la production de force) à l'autre (la perte de force) sont complexes, contradictoires peut-être. Mais pour le vivant, complexité et contradictions créent l'action et le repos, le déséquilibre et le retour à l'équilibre, une liberté et une prison. C'est encore le meilleur moyen qu'ait trouvé la vie pour ne pas "s'emporter" complètement. Vivre soit agir et se reposer. Vivre soit être, et un jour, ne plus être.

Référence : Le vivant et l'entraînement. Gindre C. Eds Volodalen 2007.

Fréquence de vie

Sur un panel de plus de 2000 personnes, des chercheurs de l'université de Palo Alto se sont aperçus que le niveau cardiaque atteint deux minutes après la fin d'un effort était un très bon estimateur de l'espérance de vie. Plus notre fréquence cardiaque récupère vite après l'effort, plus nous avons de chances de vivre longtemps. Alors calculons notre indice de récupération et nous aurons une idée… Dans cet article, nous ne donnons davantage de précisions permettant de situer notre niveau de récupération cardiaque vis-à-vis de la population. Le risque serait trop grand de nous stresser en cas de mauvais résultat. Et vous savez, le stress, ce n'est pas bon pour la santé.

Référence : Gorelik DD , Hadley D , Myers J , Froelicher V . Is there a better way to predict death using heart rate recovery? Clin Cardiol. 2006;29(9):399-404.

Dans le ciel du rugby

Les chocs sont terribles, les visages tuméfiés… les muscles aussi. La figure ci-dessus donne un aperçu des niveaux sanguins d'une enzyme appelée CPK chez un joueur de rugby après un match international, d'un athlète spécialiste de vitesse en période d'entraînement intense, d'un coureur de fond et d'un sédentaire.

Cette enzyme est normalement présente dans le muscle. Plus son taux est élevé dans le sang, plus elle a quitté la cellule musculaire et en conséquence, plus on peut s'attendre à ce que la membrane des muscles soit cassée et laisse fuir les composants internes. Après un match, il faut plus de cinq jours pour voir cette enzyme revenir à des niveaux habituels chez les rugbymans. Même limité, ce type de mesure aide à comprendre les temps importants de récupération accordés à ces sportifs entre deux rencontres. La récupération du "guerrier" n'est pas un vain mot en rugby ; en vols d'oiseaux non plus… Les oiseaux migrateurs qui vont passer l'hiver loin de leurs bases présentent des taux de CPK plus élevés que ceux qui migrent moins loin. Ceux qui arrivent le plus tard sur le lieu de nidification ont également des taux de CPK plus élevés au moment de repartir. Enfin, les jeunes barges rousses qui réalisent leur première migration présentent des taux de CPK supérieurs à ceux des adultes. Autrement dit, plus l'effort est important, plus nous sommes novices à le réaliser, plus les chocs sont nombreux et intenses et plus notre corps est agressé et doit donc disposer de temps pour se reconstruire. Ce constat se vérifie que nous soyons dans la mêlée ou haut dans le ciel.

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